la garde et l’aménage. L’artillerie ennemie, par son activité journalière, lui fait subir quelques pertes.
300 hommes environ viennent du dépôt en renfort.
4 octobre. — Le régiment est relevé dans les dernières heures de la nuit par un bataillon du 84e R. I. et va cantonner à Sapicourt.
La 69e D. R. est retirée du front et transportée par camions automobiles dans la région entre Soissons et Villers-Cotterets.
L’E.-M. et le 5e bataillon cantonnent le 5 aux fermes de Traversine et du Murger, le 6e bataillon à Laversine. Les T. C. et T. R. partis le 4 cantonnent le soir à Chamery, à Ancienville le 5 et rejoignent le régiment le 6.
Le repos du 254e aura été de courte durée. Alerté dans la nuit du 6 au 7 octobre, le régiment est transporté en camions automobiles par Pierrefonds, Compiègne et Montdidier à Caix (près de Rosières-en-Santerre) où il arrive vers 9 heures du matin.
À son débarquement à Caix, la 138e brigade est mise à la disposition du 14e corps d’armée. Elle est immédiatement informée qu’elle attaquera dans la journée le front Fouquescourt, Parvillers, le Quesnoy-en-Santerre. Le 2e bataillon de chasseurs lui est rattaché.
La marche d’approche préalable à l’attaque doit être entamée à midi. Le 254e se rassemble dans le ravin sud-est de Caix, vers cote 66 pour y faire la grand’halte.