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HENRIETTE
Je n’y pense plus. — Je l’ai remarqué : chaque fois que j’ai le malheur de changer mes habitudes, c’est un tribut qu’il faut que je paye ; je suis faite pour rester chez moi. Non, décidément, je n’aime pas la campagne, je commence à le croire.
LOUISE
Le grand air, peut-être, produit sur vous cet effet.
HENRIETTE
Je le crois.
LOUISE
(Sur le point de monter au lit.)
Voulez-vous, chère madame, me faire l’honneur de m’accepter ?
HENRIETTE
Comment donc ! mais avec le plus grand plaisir. — Prenez ma place, je vous prie.
LOUISE
Du tout, du tout, je n’en ferai rien.
HENRIETTE
Pourquoi ?
LOUISE
Je n’en ferai rien, vous dis-je ; je suis ici on ne peut mieux.
HENRIETTE
J’étais loin de m’attendre à cette bonne fortune… C’est une surprise dont je sais infiniment de gré à la maîtresse de la maison.
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