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LES SOUVENIRS

Air des Souvenirs, de Chateaubriand.

Combien j’ai douce souvenance
De nos amours, ô ma Clémence,
Ces jours à jamais effacés,
J’y pense,
Où sont nos coïts insensés
Passés.

Te souvient-il lorsque ma pine,
Luxurieuse et libertine,
Entre tes lèvres se glissant,
Coquine,
Tu me suçais en rougissant
Souvent ?

Dis-moi, te souvient-il encore
De ces caresses que j’adore :
Dévore
Ton clitoris rose et dardant
Son gland.


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