Page:Les douze journées érotiques de Mayeux, 1830.djvu/39

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Chapitre 7.



Vite un coup d’poignet
C’est la devise de Nanette
Vite un coup d’poignet
C’est sitot fait.

J*****


Le Champagne mousse, les chansons gaillardes se succèdent, entr’autres celle qui sert d’épigraphe à ce chapitre, et Mayeux, placé entre deux filles charmantes, veut essayer si les légères oscillations d’une jolie main valent d’autres plaisirs. Sa main droite chatouille un con de carmin et un poil d’ébène, tandis que la gauche pelotte des fesses adorables. Posé, plutôt qu’assis, sur un divan il laisse aller sa tête dans un des bras de celle qui titille le nerf érecteur ; chacune de ses partenaires cherche un nouveau moyen d’augmenter ses transports, lorsque pour la ruine de l’Orthopédie, car, après avoir lu, aucun bossu ne voudra, couché sur un lit de fer, aligner sa colonne vertébrale, celle que Mayeux fourrageait en plein con pour lui rendre le plaisir qu’elle ressentait s’imagine de passer légèrement la sur l’énorme protubérance qui le distingue et fait sentir à cette bosse, jusqu’alors insensible, tout le plaisir qu’éprouve une paire de couilles quand une main exercée lui fait la patte d’araignée. Alors ce ne sont plus des plaisirs que ressent Mayeux, il sue la jouissance par tous les pores, son visage s’anime, son poil se hérisse et s’adressant tour à tour à chacune des belles, selon l’exercice de ses fonctions il leur dit d’une voix entrecoupée : « Ah !… Séductrice !… tu frottes la bosse à Mayeux… vas !… vas !… vas !!…!