Page:Les douze journées érotiques de Mayeux, 1830.djvu/27

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Chapitre 4.



Un jour, en certain lieu,
 Nom de Dieu,
Qui n’était pas l’église
Je m’sentis tout en feu
 Nom de Dieu
Il faut que je r’trousse ta chemise
 Nom de Dieu
Il faut que je r’trousse ta chemise !

Mayeux


Mayeux, grand admirateur du beau sexe, aimait la bonne chère avec passion ; c’en devait être la conséquence inévitable :

Sine Cerere et Baccho friget.

Un matin donc qu’il sortait d’un bordel, il sentit le besoin de réparer ses forces épuisées par les travaux de la nuit ; à cet effet, il entra chez un marchand de vin, célèbre pour la confection de ses beef-teack, et la renommée de ses dindes truffées. Il commença par se faire servir une bouteille de Sauterne, puis il envoya chercher des huîtres ; l’écaillère était une blonde appétissante, grosse, grasse et riant toujours. À cette vue, Mayeux sent son Vit qui s’agite ; il se déboutonne pour lui donner plus de liberté ; puis il trousse l’écaillère qui lui tournait le dos, et lui pelotte le plus beau fessier du monde. Notre amazone ne voulait pas se laisser faire ; mais en jetant les yeux de côté, elle aperçut un membre d’une taille si majestueuse que ses sens excités par cette vue, vainquirent ses scrupules et favorisa Mayeux qui lui disait : Qué que ça te fait, ma bonne, nous sommes seuls, nom de D…!!!