Page:Les confédérés vérolés suivis de La calotte renversée, Les enfants de sodome et Les fredaines lubriques de J.-F. Maury, 1873.djvu/94

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
86
fredaines lubriques

pareilles expéditions, peignant tout à la fois la rage et le regret d’être obligé de renfermer un argument, que, par parenthèse, il avoit exhibé, et tenté de pousser à Jeanne Perrier.

Je peindrois cette même Jeanne, découvrant une gorge d’albâtre, à demi-épuisée de la violence luxurieuse de J.-F. Maury ; et le portrait du mari ne seroit pas le moins intéressant ; les yeux s’arrêteraient avec plaisir sur cette peinture digne de l’Arétin ; mais, hélas ! quelle est mon insuffisance !

Et toi, J…-F… ! c’est alors que tes pistolets t’auraient été d’un grand secours ! Pardonne, abbé, pardonne, si j’instruis mes contemporains de cette anecdote intéressante, et si je mets le public à même de partager avec les habitants de Santerre la connoissance de ce fait. Ose après démentir cette vérité dont tes épaules sacrées ont porté si longtemps l’amer souvenir.

C’est maintenant la capitale qui va être le théâtre des fredaines lubriques de l’abbé Maury, et les bordels qu’elle renferme, les lieux de ces scènes agréables, qui n’étoient encore parvenues qu’à la connoissance d’un très-petit nombre de personnes, et que j’entreprends de révéler. Nous allons voir successivement J.-F. Maury recevoir des nasardes chez la Montigny, ancienne pourvoyeuse des plaisirs publics, rue de l’Égoût-Saint-Martin ; se faire reconduire fort civi-