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que, un paillard, enfin le plus déterminé des coquins, cachant le démon de la concupiscence sous la soutanelle de l’orgueil et le manteau des vices les plus abjects, et de l’ignorance, peut aussi s’écrier, en voyant J.-F. Maury : Ecce homo ; voilà l’homme.

Si le Jean-Bart, ou plutôt le Jean-Bête moderne, veut employer utilement, dans ses numéros, les lettres initiales avec lesquelles il exprime l’épithète qui lui est si familière, il peut, sans se tromper, nommer J.-F. Maury[1].

Je ne m’arrêterai pas à détailler toutes les preuves qui pourroient me servir à convaincre ce prestolet souillé de tant d’infâmes qualités, que je n’avance rien qui ne soit une constante vérité. À quoi bon ? Eh ! n’est-il pas assez connu, assez méprisé ? Eh ! pourquoi ajouterois-je à l’immense collection de ses perversités et de toutes les plaisanteries bonnes ou mauvaises auxquelles cet excrément de l’Académie françoise a donné lieu ?

J.-F. Maury ne feroit que rire de mon augmentation à ses prouesses ; car il est l’homme de Voltaire,

« Qui, goûtant dans le crime une tranquille paix,
A su se faire un front qui ne rougit jamais. »

  1. Car J.-F. Maury, et un jean-foutre, ne sont-ils pas synonymes ?