des douceurs ineffables que m’ont procurées
les jouissances attachées à cet Ordre, je
m’en suis toujours montré le plus zélé partisan[1].
La religion armée de son fouet politique,
a prétendu en vain nous châtier,
d’avoir pénétré dans le plus doux de ses
mystères : son législateur lui-même[2],
animé du plus tendre penchant pour son petit-cousin,
ne nous a-t-il pas conduit, tous,
tant que nous sommes, dans le sentier de la
lumière ? et ne nous a-t-il pas indiqué les
premiers éléments de ce goût, que les sots
traitent de monstrueux et de bizarre, mais
dont nous avons reconnu l’essence divine ?
« Ne m’accusez pas, Messieurs, d’afficher une vaine gloire, si je retrace ici ce que j’ai pu faire pour l’Ordre, et combien de créatures je lui ai attachées. Oui, partout je me suis déclaré l’infatigable précurseur des rebelles aux lois sentimentales de notre institution. J’ai conquis ma livrée et ses alentours ; j’ai bougrifié mes vassaux tant que je l’ai pu ; j’ai sodomisé ma femme,
- ↑ Ah ! c’est vrai, mais bien vrai, et très-vrai.
- ↑ Défunt Jésus, mort comme notre frère Paschal, au lit d’honneur, disoit à saint Jean : Viens, mon fils, viens, mon bien-aimé, te reposer sur mon sein. Pourroit-on douter de la véritable essence de ces tendres expressions ?
publique de Paschal, immolé en place de Grève, pour avoir voulu escamoter bon gré ou de force le pucelage d’un décroteur.