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LA

CALOTTE RENVERSÉE



Enfin, la voilà donc à tous les diables, cette foutue calotte ! Oh ! c’est dommage, oui, en vérité, c’est grand dommage. Elle était si luisante ! ça parait si bien une tête. Oui, mais quelles têtes ? C’étaient des têtes de débaucheurs de filles et de femmes, de mauvais payeurs, de grugeurs publics et particuliers, de, de, de, de, etc.

Ainsi parlait un grenadier luron de la gance, plus d’une fois supplanté par plus d’un calotin. Arrive une de ces gaillardes de la rue St-Honoré, de la rue Fromenteau et de la rue Brise-Miche ; je crois que c’était plutôt de la rue Trousse-Vache, peut-être de la rue Tire-Boudin ; mais ça ne fait rien à l’affaire. Cette bougresse-là avait une trogne de tous les mille diables ; elle entend prononcer le mot calotin. Qu’appelles-tu, mâtin de chien ? Sais-tu qu’un calotin te vaut bien ? Bougre, as-tu jamais de ta vie fait autant de bien qu’un calotin ? Voilà