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les confédérés

l’air de langueur qu’avait cette Messaline, il s’est fait une commotion si vive, que sa vieille pine en a tressailli. Les feux de la concupiscence se sont emparés de ses sens engourdis, de manière que, revenu chez lui, il s’est fait fouetter par sa cuisinière, et branler le vit par son garçon André.

Les trois sœurs, ses filles, l’une Madame Delaguette, rue de la Vieille Draperie, instruite que son papa avait recouvré pendant quelques instants sa virilité, a sur-le-champ envoyé chercher l’avocat Robin, fils d’un fabricant de papier, pour qu’il la foutît. L’avocat est venu sur-le-champ ; mais fatigué d’une motion qu’il venait de faire dans son district, il a eu beau faire, il n’a pu l’enconner. Désespérée que son fouteur ordinaire la ratait ainsi, elle a appelé son stupide et imbécile fils, lui a envoyé chercher un député de Lille, logé dans son voisinage, sous prétexte de lui donner à dîner. Étant arrivé, elle envoya son fils à Marie, sa cuisinière, qui a soin de lui branler la pine tous les matins, et à qui la dame Delaguette a doublé les gages, pour la récompenser de ce travail. Le vigoureux flamand vous a troussé ma particulière, et d’un membre roide et nerveux, il vous l’a foutue trois fois sans déconner. M. son fils, que la main de Marie ne satisfait pas assez, et qui est un petit damoiseau, s’est allé dédommager de son in-