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AVANT-PROPOS DE LA DEUXIÈME ÉDITION

mains, turcs qui nous ont fourni des documents biographiques, historiques sur les anciens de leurs différents pays.

Pour les illustrations de l’ouvrage, notre gratitude doit s’adresser à M. Guadet, comme nous l’avons déjà dit pour les clichés de son ouvrage ; à MM. Bonnier, Loviot, Naudin, Nizet, Vaudoyer, aux anciens élèves des ateliers Guénepin, Constant-Dufeux, Paccard, pour les dessins et portraits.

À ceux des ateliers Coquart, Pascal, Paulin et Deglane, pour les groupes collectifs ;

À la Société centrale des Architectes français qui a mis à notre disposition sa collection de photographies ;

Enfin à l’ouvrage de E. Brault Les Architectes par leurs œuvres avec portraits, auquel plusieurs emprunts ont été faits.

Il ne nous reste plus qu’un mot à dire pour finir.

Notre ouvrage s’occupe spécialement de notre École nationale d’architecture, parce que c’est incontestablement le groupement d’architectes le plus important et le plus facile à réunir et à maintenir. Ce n’est pas à dire que d’autres sources ne soient également utiles et fécondes.

L’École nationale est comme un arbre sain et vigoureux qui étend dans tous les sens de puissantes ramures ; il n’a pas la prétention, comme la mauvaise herbe de ruiner et de détruire autour de lui ; il offrira, nous en avons la ferme espérance, un appui et une protection efficaces à tout ce qui est honorable et savant dans la profession sans distinction d’origine.

C’est à ce titre que nous recommandons notre ouvrage à la sympathie de tous nos confrères sans exception.

La gloire et le succès de quelques-uns sont le patrimoine de toute la profession et un noble encouragement à poursuivre une tradition si saine, si riche et si bienfaisante.

Notre École nationale est un foyer auquel tous viennent se réchauffer et l’arbre qu’elle produit doit offrir un abri solide et tutélaire à tous les architectes dignes et consciencieux.

F. Roux.

15 avril 1907