Page:Les anciens couvents de Lyon.pdf/663

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
646
LES ANCIENS COUVENTS DE LYON

composait, selon le titre de fondation, de seize chanoines, dont l’un d’eux était le chef avec le titre de sacristain. Mais, en fait, le nombre des chanoines a souvent varié. On rencontre même au dix-huitième siècle une seconde dignité, celle de chantre et archiprêtre-né de la ville et des suburbes. On comptait en outre huit perpétuels, quatorze habitués, cinq vicaires, quatre ou cinq chanoines honoraires, autant de chanoines d’honneur et des habitués honoraires.

Ces quatre chapitres de Saint-Jean, Saint-Just, Saint-Paul et Saint-Nizier étaient les seuls qui ne fissent qu’un même corps dans les processions générales, où ils marchaient sous la même croix.




COLLÉGIALE DE FOURVIÈRE


FOURVIÈRE était anciennement paroisse et collégiale. Ce fut Jean de Bellesme, archevêque de Lyon, qui, en 1192, érigea cette église en collégiale ; elle était fille et vassale de la métropole de Lyon. Le prévôt de Saint-Jean était en même temps prévôt de Fourvière ; il y avait de plus un sacristain-curé, un chantre et huit chanoines.

Collombet nous apprend que les chanoines de Fourvière marchaient au troisième rang dans les cérémonies publiques. — Au moment de la Révolution, le chapitre possédait dix maisons, mais les prêtres habitués et les clercs logeaient hors du cloître.