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LES CORDELIERS

dinal de Ferrare, Hippolyte d’Esté, et le docteur Jean Henrici, surnommé le fléau de l’hérésie, sous les cardinaux de Tournon et d’Albon. Signalons aussi un Cordelier, chassé par la Révolution et rentré ensuite dans le diocèse, le P. Cantin. Il fut d’abord curé des Olmes, et ensuite curé de Ronno, où il mourut, en 1821, vénéré comme un saint. N’oublions pas enfin Mgr Pavy, qui, après avoir été vicaire à Saint-Bonaventure et professeur à la faculté de théologie de Lyon, devint évêque d’Alger. Il a écrit une monographie des Grands Cordeliers, à laquelle, sauf quelques erreurs de détail, nous avons beaucoup emprunté.

Aujourd’hui, l’église de Saint-Bonaventure est une des églises les plus fréquentées de la ville, grâce à la dévotion à saint Antoine de Padoue, qui y est très prospère. C’est par milliers que les cierges brûlent chaque jour dans la chapelle du saint, les ex-voto s’y entassent, et les prêtres peuvent à peine suffire à dire les messes d’actions de grâces pour les faveurs obtenues.

SOURCES :

Le P. Hélyot, Dictionnaire des ordres monastiques.

L’abbé Maillaguet, Miroir des ordres religieux.

Les Almanachs de Lyon.

Lyon ancien et moderne, I, Kauffmann.

Mazade d’Aveize, Promenades à travers Lyon.

Guillon, Éloge de Lyon.

Cochard, Description de Lyon.

Archives municipales.

L’abbé Pavy, Les grands Cordeliers.

Revue du Lyonnais, mars 1839.

Masures de l’Île-Barbe, par Le Laboureur, I, 151.

Archives du Rhône, art. Aumône générale, t. X, page 7.