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LES ANCIENS COUVENTS DE LYON

Pierre, et le baron Raverat dans la rue Tramassac. Aujourd’hui affirmer qu’ils étaient à Ainay fait sourire, nous ne l’ignorons pas. Nous avons cependant le courage d’avouer que ces écrits ne nous ont pas convaincu, et que nous estimons être dans la vérité des choses et dans la vérité des traditions, en suivant M. de Boissieu qui

autel d’auguste

laisse à Ainay l’autel d’Auguste et l’amphithéâtre. Ici, nous ne voulons pas faire de controverse, mais qu’on lise les différents ouvrages de ces auteurs, et qu’on se fasse une opinion ; elle ne différera peut-être pas de la nôtre. Le seul argument que nous voulons donner est celui-ci ; il est très puissant, et les auteurs laïques n’en soupçonnent pas l’importance : où il n’existe aucune trace de culte, il est inutile de chercher les traces d’un martyre. Or, là où MM. Martin-Daussigny,