Page:Les anciens couvents de Lyon.pdf/288

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
271
LES CHARTREUX

sition en achetant la sixième et dernière partie, au prix de 630 fr. — En 1609, ils achètent de Claudine Roux, veuve de Pierre Gras, un tènement de trois bicherées, qui depuis devint une pierrière, au prix de 960 fr. — En l’année 1610, il est procédé à un échange entre M. François de Baglion, baron de la Salle, et la Chartreuse : celle-ci remet à celui-là un fonds qu’elle venait d’acquérir, appelé la Gelaz, et en retour M. de la Salle remet aux pères de la Chartreuse de Lyon une pièce de terre qui fit plus tard la plus grande partie du grand cloître, un jardin et une vigne. — En 1616, le sieur Jean Roger, dit Robert, vend aux religieux une petite maison et un jardin joignant le fonds Mury, c’est-à-dire près de l’église et au levant, au prix de 342 fr. — En 1648, les Pères rachètent le domaine de la Gelaz (rue des Chartreux) qui avait été donné au baron de la Salle, ils le paient 11.300 fr. — En 1651, on achète au dit baron le tènement de la Roche, situé le long de la Saône, il est payé 16.450 fr. — En 1653, le seigneur d’Yon vend à la Chartreuse le château d’Yon (aujourd’hui les sœurs de Saint-Joseph occupent cet endroit) au prix de 13.300 fr. — En 1661, un sieur Claude Foucaut vend une maison, une vigne et un jardin, payés 7.000 francs. — En 1662, on achète d’un sieur Marc Perrachon un tènement de maisons, qui fut appelé Tenailler ; il y avait là le four, la buanderie, etc. C’est là que sont aujourd’hui les écuries et les granges de la maison des missionnaires, ainsi que le logement de quelques domestiques. — Enfin, pour ne pas être trop long et peut-être fatigant, en 1664, Benoît Sivella et Édouard du Vernay ; en 1666, François Mury et Jean Grospierre ; en 1667, Étienne Rogier ; en 1669, Jacques Boucharlat ; en 1678, Pierre Bachelu ; en 1683, veuve Aimé Paige ; en 1683, Thomas Ducreux, et en 1684, Étienne Bachelu vendirent aux Pères Chartreux différents lots de terrain qui complétèrent la grande propriété de la Chartreuse de Lyon. Ces diverses acquisitions coûtèrent net 131,735 fr., auquel prix il faut ajouter pour lods et milods environ 13.000 fr., et pour amortissements et indemnités 26.000 francs, ce qui donne un total de 170.735 fr. environ.

Les religieux qui vinrent à Lyon, pour cette fondation, étaient