Ce même jour on procéda à l’élection d’une supérieure et d’une économe ; la sœur Ferroussat fut élue supérieure, et la sœur Peillon, la cadette, économe, lesquelles, avec l’officier municipal Antoine Nivière-Chol, signèrent au procès-verbal.
Quelques jours plus tard, le 23 janvier 1792, nouvelle visite de Nivière-Chol, pour se rendre compte du nombre des religieuses Bernardines : elles ne sont plus que six, la sœur Jeanne-Marie Maurier étant décédée l’année précédente. Mais l’orage, contenu un moment, se déchaîna ; les Bernardines durent quitter leur maison, qui fut vendue ensuite comme bien national. Les Bernardines cessent d’exister l’année même où, d’après les conventions mentionnées plus haut, elles auraient disparu.
La place des Bernardines, avant la Révolution, était écrasée par les hautes murailles des fortifications. L’abbé Rozier conçut l’idée de l’embellir par une plantation d’arbres, et il obtint qu’on démolît les murailles jusqu’à la simple hauteur d’un parapet. Chacun put jouir