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À l’aide de ce moyen, le jeune couple d’amants que vous avez sous les yeux va se livrer au plaisir en toute sécurité. Voyez comme la petite bougresse sourit à mesure que le vent gonfle la coiffure qu’elle se dispose à mettre sur le priape de son amant qui, fièrement dressé, attend ce vêtement, assurance mutuelle de la santé de tous deux. Le libertin ! Pendant que sa maîtresse s’occupe du ruban, il a retroussé la chemise de lin de la belle et fixe les yeux sur un petit conin à lèvres roses, entouré d’une bordure de poils d’un noir de jais et placé entre deux cuisses d’une blancheur d’albâtre. Cette vue lui donne tant d’ardeur, qu’il a à peine assez de patience pour attendre à commencer la douce affaire, que son vit soit habillé, comme dit la petite personne qui fait mille singeries avec l’instrument avec lequel elle se reporte aux jours de sa naïve enfance et joue comme avec une poupée. Bientôt ce doux badinage les a jeté tous deux dans un tel délire, qu’ils ne peuvent plus se maintenir, et, se pla-