lant son sauveur et en lui appliquant sur la bouche le plus lascif baiser, faisant frétiller sa langue amoureusement entre ses lèvres, elle se hâta de prendre la lumière et de monter avec lui chez elle, l’attirant, pour ainsi dire, par le vit le long des escaliers, il lui semblait qu’elle n’arriverait jamais assez tôt à sa chambre, tant elle craignait de voir s’échapper le bonheur qui lui était promis pour cette nuit, qu’elle s’attendait à son grand regret passer seule.
— Une longue privation de vits la rendrait folle, cette petite Constance, dirent les autres quand elle fut partie.
— Elle est bien heureuse, tout de même, dit une petite brune fort éveillée, elle a son affaire. Ah ! ça, qu’est-ce que nous allons faire, mesdemoiselles ? Je ne me sens pas encore envie de dormir : si nous envoyions Nanette auprès de madame pour lui demander sa lanterne magique, ça nous amuserait. Tu nous expliquerais les Tableaux, n’est-ce pas Nanette ?