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NOTES.


PREMIÈRE PARTIE.

L’AMOUR

(1) Çiva, Brahmâ et Vishnu sont les trois personnes de la trinité indienne. Çiva est nommé le premier parce que l’auteur, comme nous le verrons, était çivaïte, c’est-à-dire adorateur spécial de Çiva.

(2) Ces grosseurs ou bosses sont un objet fréquent de comparaison chez les poëtes de l’Inde.

(3) Cette stance contient une allusion évidente à la division philosophique des facultés en cinq sens externes : la vue, l’odorat, l’ouïe, le goût et le tact, et un sens interne, le manas, qui comprend à la fois le sentiment et la volonté et par conséquent, la pensée. Comp. 1. 87.

(4) Je n’ai pas trouvé dans les auteurs d’histoire naturelle de mention relative à cette particularité du flammant, dont il est souvent question chez les poètes sanscrits.

(5) Indra était le dieu principal de l’époque védique ; dans le brahmanisme postérieur, il a perdu, au point de vue religieux, toute impor-