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LES SÉRAILS DE LONDRES

sœur du couvent, il doit aussi-tôt subir sur le pupitre le châtiment le plus exemplaire, et être chassé à perpétuité du séminaire.

« Il est jugé convenable pour le bon ordre et règlement de la société, que les sœurs ne communiquent point avec celles des autres communautés.

« Aucune femme ou demoiselle ne peut être admise dans la communauté sans avoir des lettres de recommandation sur leur chaste moralité, et leurs vertueuses dispositions ; ces lettres doivent être écrites par les personnes qui ont donné des preuves incontestables de leur attachement à ce séminaire.

« Sainte Charlotte, qui considère l’exercice très nécessaire à la santé, visite fréquemment les endroits publics, et se promène fort souvent dans les rues de la capitale avec deux ou trois de ses nonnes. Ces exemples de beauté naissante, dévouée à la vertu et à la vie monastique ; la satisfaction et la gaieté exprimées dans leur aimable contenance, lui procure un grand nombre de jeunes personnes qui, édifiées de ses bons principes, se sacrifient à la déesse dont elle est la prêtresse.

« Lorsque le temps ne permet pas les promenades à pied, alors elle sort toujours accompagnée de quelques-unes de ses vestales, dans un brillant équipage appartenant au couvent, afin d’attirer constamment l’attention des passants.