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LES SÉRAILS DE LONDRES

recommandées à l’attention du public par l’impudence et la présomption du mérite supposé des candidats que l’on en impose.

« Il est de mon devoir de devenir le défenseur d’une institution qui a ses avantages politiques et civils. Les parents et les tuteurs ne seront plus en peine d’envoyer leurs filles ou leurs pupilles dans les couvents de Saint-Omer ou de Lille, lorsqu’ils seront assurés de trouver ici tous les avantages de leur éducation, en les plaçant dans un séminaire fondé par une de nos compatriotes, dans la partie la plus agréable de la capitale. On n’y adopte point des préjugés ni des erreurs étrangères ; et, tandis que l’on inspirera à ce sexe aimable les sentiments de la liberté anglaise, nos trésors alors ne sortiront point de notre île, et ne passeront point dans d’autres royaumes. Cette institution est actuellement en activité et est située près de Pall-Mall.

« Cet établissement fut fondé par une sainte qui existe encore, et dont il porte le nom. À en juger par les miracles qu’elle a déjà opérés, et qu’elle fait journellement, il n’y a point de doute qu’elle ne soit incessamment canonisée, et que son nom ne soit inséré dans le calendrier ; ce dont le lecteur conviendra d’après la lecture suivante :

« Liste des miracles opérés et faits journellement par sainte Charlotte.