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CHAPITRE IV

Description des visiteurs de la maison de Charlotte. État curieux de différents prix avec plusieurs de ses pratiques. Visite du capitaine Toper qui jette le couvent dans le plus grand embarras.

Les visiteurs du sérail de Charlotte étoient des pairs débiles, qui comptoient plus sur l’art et les effets des charmes femelles que sur la nature ; ils avoient usés leurs passions régulières, si on peut les appeler telles ; et ils étoient obligés d’avoir recours, non seulement à la pharmacie, mais encore à l’aide factice de l’invention femelle ; des Aldermans impotents, et autres Lévites riches, qui s’imaginoient que leurs capacités amoureuses n’étoient pas en décadence, tandis qu’ils manquoient de force et de zèle pour pouvoir, sans secours, remplir leurs dévotions envers la déesse de Cypris.

Charlotte considéroit de telles pratiques comme des amis choisis, qui, pour posséder des vierges, oublioient la valeur de l’or. Comme ces amoureux