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CHAPITRE XIII

Suite de l’histoire de la signora G..... et de Monsieur Men...z. Mémoires de Mme P...pe… Description de sa personne. Son mari, par une acte, la vend au juge H… Son introduction chez lord S… Genre d’amusements dans une certaine coterie femelle.

Nous avons laissé à la Haye le pauvre monsieur Men...z, suppliant une beauté tyrannique de daigner lui accorder un sourire pour soulagement de ses peines et tourments ; mais lorsque nous ajouterons qu’il lui présenta le plus puissant de tous les avocats, un billet de banque de mille livres sterlings, on sera tenté de croire que l’amant en miniature fut complètement heureux. — Point du tout. — Elle prit le billet qu’elle mit dans sa poche, et lui dit, d’un ton moitié plaisant et moitié sérieux, que c’étoit, par pur égard pour sa personne, qu’elle ne favorisoit pas ses désirs, parce qu’elle étoit entièrement convaincue, que la gratification d’une seule nuit anéantiroit sa petite masse, et qu’il ne resteroit rien de son individu,