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LA PROCESSIONNAIRE DU CHÊNE

sionnaires, sans nul souci des poils piquants. Là, choisissant les plus dodues, elle croque les chenilles jusqu’à se mettre toute ronde.

Enfin un oiseau, le coucou, fait aussi grande consommation des processionnaires ; il bourre son jabot de ces chenilles velues que nous ne pourrions toucher du doigt sans démangeaisons. Pour une nourriture si épicée, le coucou doit avoir un estomac fait exprès.