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CHAPITRE VIII

Coup d’œil général sur les solutions

les résultats des graphologues

M. Crépieux-Jamin a attribué des âges aux écritures de 121 enveloppes[1]. Comme je l’indiquais tout à l’heure, il a cité le plus souvent des chiffres ronds, des chiffres de dizaines, par exemple trente ans, quarante ans ; quelquefois, une pensée plus indécise lui a suggéré l’expression : « de quarante à cinquante » ou « de vingt à trente ». Obligé, pour nos calculs, de manier des chiffres précis, nous avons remplacé par exemple « de quarante à cinquante » par le chiffre 45, et nous nous excusons de cette mesure arbitraire.

Le choix de l’âge est le plus souvent motivé avec grand soin ; et je pense qu’il sera intéressant d’en donner un exemple.

Voici un cas ou le graphologue a vu assez juste pour l’âge. Il écrit :

Femme, 60 ans… Quelques tremblements et des formes frustes. Certes, il y a là des signes de prétention, qui pourraient se trouver dans une écriture jeune, mais pas avec les concomitances qui sont ici. Par exemple, je vois chez elle de l’exaltation et la possession de soi ; chez une exaltée, c’est une acquisition qui suppose une longue expérience de la vie.

La dame en question a réellement 55 ans.

L’ensemble des chiffres d’âge qui ont été donnés par M. Crépieux-Jamin présente une particularité curieuse, que j’ai déjà signalée : c’est une tendance à rester dans les chiffres moyens, les âges d’adultes, en évitant l’extrême vieillesse

  1. J’ai dû éliminer le reste, à cause de quelques incertitudes sur l’âge réel.