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CHAPITRE XXVII

Conclusion générale

Le livre que nous venons d’écrire sur le contrôle de la graphologie ne ressemble guère en apparence, au Système de logique inductivè et déductive de Stuart Mill ; et cependant, ce qui fait l’intérêt de notre recherche, si elle en a un, c’est qu’elle est un effort pour appliquer à des phénomènes extrêmement compliqués et fuyants les règles rigides de la logique. Notre but principal a moins été de vider la question de savoir si l’écriture nous apprend quelque chose sur l’intelligence et le caractère de ceux qui ont tenu la plume, que de montrer la marche à suivre pour imposer les méthodes de démonstration aux phénomènes moraux. Ainsi, l’écriture n’a été pour nous qu’un exemple, une matière à expérimentation, et je suppose que cet exemple, avec ce qu’il contenait d’actualité, d’analyse, et de lutte vive quoique courtoise, contre les experts, était autrement intéressant et vivant que la froide et abstraite théorie de la rosée sur laquelle Stuart Mill a fait sa démonstration.

Ce n’est pas tout. Ces études de graphologie se rattachent par d’autres liens à mes recherches antérieures ; elle sont un anneau d’une chaîne ; elles sont le fragment d’un ensemble plus vaste, auquel on pourrait donner le nom : les signes extérieurs de l’intelligence. J’ai déjà publié (1) quelques analyses

1. Année psycliotogique,t. VII, Paris, Masson.