bien ces questions sont encore mal étudiées ; et certainement, M. Crépieux-Jamin, qui sait si bien quand il doit douter de lui-même, qui est non seulement le plus savant, mais le plus douteur de tous mes experts, n’a pas été grandement surpris des erreurs que nous avons été obligé d’inscrire à son actif. Ces erreurs n’ont rien de décourageant. Il ne faut jamais se décourager. Il faut chercher, travailler, et surtout travailler mieux, avec des méthodes plus sûres, ne pas oublier que sans l’observation et l’expérimentation méthodique on n’aboutit à rien, ou plutôt on aboutit à des conclusions dont l’exactitude ne se contrôle pas et qui permettent des illusions dangereuses. Admettons que la graphologie du caractère, et en particulier celle de la bonté, peut s’amender, se perfectionner, égaler la précision à laquelle a déjà atteint la graphologie de l’intelligence. Espérons-le ; mais confessons que pour le moment, ce n’est encore qu’une lueur incertaine.
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la mesure de l’habileté individuelle