nombreuses blessures, faites à coup de hachette ; la face surtout en était lardée, comme si l’assassin avait voulu la rendre méconnaissable : il avait dû compter en outre sur les trains qui allaient passer sur le corps pour achever son œuvre. Sur le pont qui passait au dessus de la voie à cet endroit, on trouvait une large mare de sang ; et à quelques pas deux dents, des lambeaux de chair, un chapeau mou, une canne, un mouchoir et une traînée de sang allant jusqu’au parapet du pont. Le linge de la victime était
Fig. 64. — Portrait d’Hoyos, condamné à mort pour des assassinats commis après une préméditation de plusieurs mois.
Mais, sur ces entrefaites, on apprit qu’Hoyos s’était assuré sur la vie pour des sommes élevées, au profit de sa maîtresse et de ses deux