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les pièges que je leur ai tendus.

mann n’était certainement pas une médiocre d’intelligence.

Pour les deux documents suivants j’affirme faussement à M. Crépieux-Jamin qu’il s’est trompé. Il proteste avec vivacité et courage, sans se douter — au moins en apparence — du piège tendu. Cette résistance fait le plus grand honneur à sa sagacité.

Dans le premier cas, je l’entreprends sur l’écriture de

Fig. 52. — Écriture de Paul Bert, à propos de laquelle j’ai tendu un piège aux graphologues.

Renan (fig. 51) que je lui ai fait comparer à celle d’un avoué de province (fig. 50).

La première fois que je lui envoie les deux documents, M. Crépieux-Jamin accorde la bonne place à Renan. Bien qu’il soit dans le vrai, je le contredis ; il me répond ceci :

Ici je cherche en vain une explication. Vous avez dû confondre avec une autre série. Voyez cela ; il me semble impossible que 18 (c’est Renan), ne soit pas supérieur, très nettement, à 18 bis. Il y a une grande différence. Bien mieux, à la lumière de ce nouvel examen, je serais porté à augmenter la différence, c’est-à-dire à hausser 18 et à baisser 18 bis, chacun de trois points. Par conséquent, soyez assez aimable pour rectifier mes chiffres dans ce sens.