Ce dernier portrait contient des erreurs certaines. Je reconnais au modèle de la bonne humeur, et un certain sens pratique ; tout le reste est faux. Au reçu de cette lettre, j’écris à M. Crépieux-Jamin et, je me borne à lui affirmer que le 1 est tout à fait supérieur au 1 bis. Aussitôt, il me répond :
Vous me signalez que l’écriture 1 bis (l’employé) est inférieure à 1 (M. Bergson) contrairement à mon avis. J’avais jugé ainsi lors d’un premier examen, c’est le seul couple au sujet duquel j’ai changé d’opinion à plusieurs reprises. J’ai fini par coter 38 le no 1, et 45 le 1 bis, parce que
Fig. 47. — Un appariteur de Faculté a écrit ces quelques mots, qu’on devait comparer à l’écriture de M. Bergson, l’éminent philosophe. Par une singulière erreur, plusieurs graphologues ont accordé la palme de l’intelligence à l’appariteur.
Cependant, vous pouvez voir par mes indications psychologiques que j’appréciais les individualités comme il fallait, si bien que tout en convenant de l’erreur de préférence, vous pouvez observer ce fait curieux qu’il n’y a pas de fautes dans mes appréciations motivées.
Vraiment, le 1 a bien plus de tenue, et doit être préféré au 1 bis. La faute m’incombe.
Donc, voici une écriture un peu calligraphiée qui provient d’un esprit éminent. C’est intéressant à noter, car d’ordinaire les graphologues jugent défavorablement la calligraphie.
C’est avec la même franchise que M. Crépieux-Jamin reconnaît la seconde erreur que je lui signale. Il s’agit d’une comparaison entre deux écritures de femme ; l’une (le 30) est une nature charmante de tendresse, un peu ner-