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PRÉFACE DE L’ÉDITEUR.
outre est de l’essence de la nature :
chaque être porte en soi, plus ou
moins, cette faculté générative pour
laquelle nous sommes nés. Le plaisir qui provient
de ces étroits embrassements et d’un commerce
enchanteur, est le but que les deux sexes
se proposent. On a beau couvrir du voile de la
modestie les désirs et les passions, ils n’en agitent
pas moins le cœur de la gente pucelle,
ainsi que celui du cénobite le plus austère. Il
n’est point de palliatif contre ce feu qui dévore
notre existence, et qui donne la vie et fait mouvoir
tout ce qui respire. C’est particulièrement
chez les femmes, où se développent, avec le plus
de grâce, ces sensations heureuses. Pour donner