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ment. Votre franchise mérite mon attachement. Le lendemain il fut le premier à m’engager d’aller chez le directeur. L’attente du plaisir me donna des aîles. Nous passâmes dans le cabinet ; mais pour cette fois il me donna une leçon. La musique finie, notre jeu recommença. Je fus enchantée des nouvelles manieres qu’il m’apprit. Il me fit voir un recueil nouveau sur cet objet, et me dit : il faudra essayer toutes celles-là. En effet, chaque jour je m’apperçus qu’il avoit étudié. Nous en trouvâmes de délicieuses. Je me propose de vous faire parvenir ce recueil utile et important. Mais je ne m’apperçois pas que voulant vous écrire une lettre, je vous écris un mémoire ; mais encouragée par votre réponse, dans laquelle vous me priâtes de ne vous rien cacher, c’est avec plaisir que j’établis entre nous deux