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nous rendîmes au devoir. Grand-pine pendant ce temps, déjeuna copieusement ; il prit des forces, croyant bien qu’il en auroit besoin, à notre retour. Effectivement, l’office fini nous allâmes à la salle du chapître, où nous le trouvâmes entourré de bouteilles, et les débris d’un pâté devant lui.

Ah ! nous dit-il, soyez les bien venues ; je vous attendois. En bonne compagnie, lui repliquai-je. Il se mit entre Laure et moi. Ah ça, lui dis-je, ne faisons pas comme hier, conservons notre raison, nous en avons besoin. Nous nous mîmes à manger. La conversation devint très-animée. Je contois aux autres sœurs dans quel état j’avois trouvée sœur Ursule, et pere grand-pine, et de quel moyen je m’étois servi pour les réveiller, Toutes se mirent à rire com-