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Je lui dis : ah ça, tu dois être content de ta nuit. A présent ne compte plus sur ta nouvelle épouse. Fourage toutes les autres, mais pour celle-ci je m’en empare. Sous quelques jours tu pourras y prétendre. Mais il faut avant que tu aies acquité ta promesse, que tu nous ayent toutes foutues. En finissant ces mots, je serrai Laure dans mes bras. Ma main ne pouvoit se lasser de caresser un sein ferme et agité ; je ne quittais son sein que pour branler sa jolie motte. Qu’elle me rendit bien mes caresses ! … combien son doigt souple et ingénieux me fit éprouver de plaisir !

Collées l’une sur l’autre, et étendues sur le sopha, nous restâmes plus d’une heure à nous balancer mollement, nous tenant étroitement serrées. Nos langues n’avoient plus de force. Nos yeux, ivres d’a-