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ressentit de mes plaisirs ; je la pris entre mes bras.

J’offris à Grand-pine un postérieur, qui je savois bien le tenteroit. Aussi devinai-je juste. Il troussa ma chemise, et m’enfonca son instrument. Je branlois Laure, et sœur Ursule chatouilloit les testicules du vénérable. Jamais, non jamais je n’eûs tant de jouissance que cette nuit, nous la passâmes dans les délices et la volupté. Le jour commençoit à poindre. Il falloit se rendre à matines nous étions en vérité bien disposées à cet office. Ma foi je pris sur moi la dispense, et nous continuâmes notre orgie. Pere Grand-pine branla toutes les sœurs les unes après les autres, et se sentit encore assez de force pour enfourner sœur Ursule et sœur Saint-Ange. Il donna promesse aux autres de les récompenser, ne voulant point exciter de jalousie entr’elles.