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menacer tous les cons des sœurs. On emporte Laure ; on la pose sur le sopha. Nous l’entourâmes, et la couvrîmes de baisers. Nous défîmes ses habillemens, et nous la mîmes en chemise. Elle ne disoit mot, elle rougissoit ; sa main ne trouvoit plus de force pour repousser les nôtres. Nous livrâmes au grand sacrificateur sa tendre victime presque nue. Ah, mon cher prieur ! que d’appas ! quelles fesses ! quelles cuisses ! Grand-pine ôta sa lourde jaquette, et saisit de ses bras vigoureux notre tremblante Laure ; d’une main il lui leve la chemise jusques sur les reins, et de l’autre présente à la porte de l’enceinte sacrée son redoutable coûtelas. Un cri aigu se fit entendre, il arrêta. Je caressai Laure, je l’engageai à souffrir un peu ; je lui dis qu’elle ne pouvoit prétendre aux vrais plaisirs que d’après une semblable