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Le lendemain de l’entrée de Laure au couvent je fus la trouver, et ne lui fis cette fois que des civilités d’usage ; cependant en sortant j’appliquai sur ses levres un baiser plein de flâme : je n’en pus voir l’effet, je me retirai sur-le-champ, et j’allai me précipiter dans les bras de Grand-pine, qui parvint, par mille caresses, à me faire oublier les appas de Laure. Tu m’as demandé vingt fois que je te satisfasse sur les différentes manieres qu’il employoit pour nous conduire à la félicité suprême. Je vais t’obéir, et me rappeller en même-temps des délices que je ne tarderai pas à goûter avec toi ; car ce soir j’espere te faire part d’une posture que j’ai inventée et dessinée, afin de la mieux retenir.

Je te dirai donc que ce pauvre Grand-pine, que la communauté re-