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lui fis part de ma bonne chance ; je lui dis que mon époux avoit fait son devoir au mieux, et qu’il m’avoit fait oublier ses soixante ans. Nous étions, à l’instant de cette conversation, dans ma chambre à coucher, justement assez près de mon lit. En le fixant, il me dit : voilà donc le trône de vos plaisirs ? Que j’envie le sort de mon ami.

De quoi vous plaignez-vous, lui dis-je, n’avez-vous pas, avant lui, connu les appas que vous semblez regretter ? Il ne me répondit rien.

Il porta sa main sur mon sein ; loin de la repousser, je la pressai avec plus de force. Enhardit par mon geste, il me renversa et troussa mes juppes : ses levres brûlantes s’appliquerent sur toutes les parties de mon corps.

Après avoir rassassié ses yeux, en contemplant mes charmes, il se précipita sur moi. Je l’enlaçai fortement avec