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A présent je ne crains plus rien. Et puis mon époux n’est point un argus, et une femme telle que moi en tromperoit dix mille.

Adieu, ma chere abbesse, adieu ma tendre amie ; nous nous verrons souvent et je baiserai encore avec délices ton beau sein. Je vais entrer au lit nuptial, mais je ne compte point sur des plaisir bien vifs : tu seras plus heureuse que moi ; frère hercule ne te laissera pas chomer.

Je t’embrasse et suis toujours, ton amie.

Laure,

Femme Blainville.