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femme de nos amies est dans cet instant près d’elle, et ne la quittera plus. Nous allons toutes travailler à son bonheur. Nous serons bien récompensées de nos soins, si nous pouvons parvenir à l’établir, et à envelopper d’un voile impénétrable ses turpitudes et son libertinage.

Au moment où je ferme ma lettre, sœur Ursule vient m’apprendre que Laure est accouchée d’un beau garçon. Nous allons le faire nourrir dans le village ici près. Ne tarde point à venir rendre tes devoirs à notre belle malade.

Viens ce soir goûter dans mes bras cette volupté pure dans laquelle nous nous plongeons si souvent.

Adieu ! je t’embrasse avec l’ardeur d’une sensible amante.