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jolie coquine, qui m’a frayé les routes du plaisir. Adieu, mille fois adieu ; je baise tes mains, ta bouche, ta gorge, enfin, tous ces divers appas que j’ai tant de fois caressés.

Laure Durancy.

P. S. J’ai changé de nom, afin de ne point me découvrir. Tu pourras m’adresser tes lettres à celui ci-dessus, et mettre : rue Saint-Nicaise, vis-à-vis le magasin de l’opéra. »

Eh bien, mon cher prieur, que dites-vous de cette folie, de cette gaieté ? La voilà perdue ; est-il possible de ne pas mettre un frein à ses desirs ? Je vais lui écrire à ce sujet ce que je pense, et je te ferai voir ce soir la lettre que je lui destine. Viens, mon cher prieur, viens dans mes bras goû-