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Lorsque l’affreuse mort, au sec et froid squelette,

M’aura devant le Juge assis sur la sellette,

Cent mille coups de cul ne me sauveront pas

Du foudroyant arrêt de l’éternel trépas.

C’est vous qui, le premier, avez fait tomber l’homme,

Par l’attrait séducteur de la fatale pomme ;

Mais vos culs, dans l’abyme, en ont plus descendus,

Que ne feraient jamais tous les fruits défendus.

C’est avec vos filets que Satan nous attrappe,

C’est vous qui nous poussez sur l’infernale trappe ;

Vous séduiriez, morbleu, je crois, tous les élus.

Adieu, beau sexe, adieu, vous ne me tenez plus.