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Est maintenant réduit à se branler la Pine,
Pour se désennuyer en passant à Torinne.

Quand on est sans argent, quand on n’a plus le sou,

Il faut fuir le Bordel ou bien passer pour fou.

Voici donc des prélats, l’arrêt irrévocable ;

Et s’il change jamais, que la foudre m’accable !

Tu pourras foutre encore : Savoyards, Crocheteurs

Pourront être flattés de tes sales faveurs.

Mais ceux dont le gros Vit pourra te rendre folle,

Te donneront, au moins, chaude-pisse et vérole,

Les plus braves Fouteurs, au lieu de décharger,

Quand ils seront sur toi, ne feront que baver.

Si, pour les ranimer, tu remues les fesses,

Bien loin de mieux bander, ils auront des faiblesses.