Page:Les Plaisirs de l’ancien régime, et de tous les âges, 1795.djvu/59

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 43 )
Va, ton Con n’est pas fait pour recevoir l’hommage

De deux Coïons bénits, d’un Vit de haut parage.

Que mon Membre, plutôt, devienne tout perclus,

Qu’il ne me reste plus une goutte de jus

Que dis-je ! qu’on me coupe le Vit et les Couilles,

Et qu’on en fasse, après, des boudins, des endouilles,

Avant d’en régaler un Con toujours ouvert,

D’où découle, en tout temps, du Foutre jaune et vert.

Outre ces raisons-là, qui sont irréfragables,

Nous en avons, hélas ! qui sont bien plus valables.

Eh quoi ! ne sais-tu pas que, par un coup affreux,

Le sort, en un instant, nous a tous rendus gueux ?

O, jour trop malheureux ! les suppôts de l’église