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Et dussent tous vos Vits l’attaquer en escorte,
Ils se verront réduits à baver à la porte ;
Tous, sans exception, auront même destin ;
Vit d’Abbé, Vit de Carme et Vit de Célestin.
Je vous verrais bander et décharger sans cesse ;
Je verrais mon Conin mourir de sécheresse,
Pour éteindre sa soif, je n’implorerais pas
Ceux qui, si lâchement, outragent mes appas :
Et pour ne rien céler, de tout ce que je pense,
Un Ane aurait, Messieurs, sur vous la préférence.
Que les tems sont changés ! momens pleins de douceurs !
La France était fertile en vigoureux Fouteurs !
L’un foutait les Tettons ; l’autre, d’un Vit lubrique,
Le regard effaré, parcourait de sa Pique,