Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, VIII.djvu/47

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que M. Cazotte avoit été quelquefois induit en erreur par son interprète, qui n’a pas toujours bien saisi le sens de l’auteur, et la suite des événemens : ce qui a obligé le rédacteur à inventer lui-même pour corriger les défauts de raison, de vraisemblance ou d’intérêt qu’il trouvoit dans le canevas qu’on lui présentoit.

Ce que je viens de dire de la continuation de M. Cazotte, sans rien ôter au mérite de cet ingénieux écrivain, suffit, je crois, pour faire voir que cette continuation ne pouvoit faire suite à la traduction des Mille et une Nuits, commencée par M. Galland. J’ai cru devoir en conséquence, en suivant les traces de ce savant orientaliste, traduire plus fidèlement