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PRÉFACE
TRADUCTION
DE M. GALLAND.
TRADUCTION
LITTÉRALE.
quoi il exposa le sujet de son ambassade. Schahzenan en fut touché. « Sage visir, dit-il, le sultan mon frère me fait trop d’honneur, et il ne pouvoit rien me proposer qui me fût plus agréable. S’il souhaite de me voir, je suis pressé de la même envie. Le temps, qui n’a point diminué son amitié, n’a point affoibli la mienne. Mon royaume est tranquille, et je ne veux que dix jours pour me mettre en état de partir avec vous. » Ainsi, il n’est pas né- Samarcande témoigna qu’il étoit prêt à obéir aux ordres de son frère, et fit loger le visir hors de la ville. Il lui fit porter les vivres et les provisions dont il avoit besoin, fit tuer un grand nombre de bestiaux pour sa table, et lui envoya de l’argent, des chevaux et des chameaux.