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DU TRADUCTEUR.

M. Galland se proposoit de faire imprimer cette histoire, qu’il désigne par ces mots : Sept Contes arabes, lorsqu’il apprit qu’elle étoit tirée d’un recueil prodigieux de contes semblables, en plusieurs volumes, intitulés les Mille et une Nuits. Il tâcha de se procurer ce recueil ; mais il ne put en trouver que quatre volumes, qui lui furent envoyés de Syrie. De ces quatre volumes, trois sont actuellement dans la Bibliothèque Impériale ; le quatrième aura été vraisemblablement égaré à la mort de M. Galland. On ne peut douter que ces trois volumes, cotés dans le catalogue imprimé des manuscrits arabes de la Bibliothèque Impériale, 1506, 1507 et 1508, ne