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PRÉFACE

encore de temps en temps quelques-uns de ces contes qu’elle sait si bien faire. Tel est le dénouement des Mille et une Nuits, que M. Galland ne connoissoit pas, et que M. de La Harpe ne pouvoit deviner. Les incidens qu’il suppose, dispensoient, comme on voit, l’auteur de persuader le sultan, et de faire tendre toutes les histoires vers ce but.

M. Galland n’avoit pas de manuscrit complet des Mille et une Nuits. On voit par son épître dédicatoire, adressée à madame la marquise d’O, qu’il avoit d’abord traduit pour elle l’histoire des voyages de Sindbad, dont il possédoit un manuscrit qui se trouve maintenant à la Bibliothèque Impériale.