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DU TRADUCTEUR.

ment plus raisonnable. Il s’agit de persuader à une jeune princesse trop prévenue contre les hommes, qu’ils peuvent être fidèles en amour ; et en effet, la plupart des contes persans sont des exemples de fidélité. Plusieurs sont du plus grand intérêt ; mais il y a moins de variété, moins d’invention que dans les Mille et une Nuits. »

On pourroit répondre à M. de La Harpe, que la prévention de la princesse Farrukhnaz contre les hommes, qu’elle ne connoît pas encore, prévention uniquement fondée sur un vain songe, est bien différente de celle du roi des Indes, fondée sur une trop malheureuse expérience, sur l’exemple de son frère, et sur celui